Les mystères d’Orphée : Jean Cocteau et le 7ème art

Jean Cocteau (1889-1963) s’est très tôt intéressé au cinéma comme moyen d’expression lui permettant de traduire sa poésie en images et en récits en invoquant le mystère, la mythologie, le rêve et le réel. Cocteau a notamment illustré son œuvre par ailleurs protéiforme (poésie, romans, théâtre, arguments de ballets, arts plastiques…)  à travers trois œuvres cinématographiques qui invoquent Orphée et le pouvoir quasi divinatoire de son art : ce fut Le sang d’un poète en 1930, Orphée en 1950 et Le testament d’Orphée en 1960. Cette trilogie nous permet de mettre en relief les grands thèmes ainsi que l’évolution à la fois formelle et thématique de l’œuvre du poète mais aussi ses permanences. Cocteau cinéaste, un inventeur de formes, nous fait partager ses secrets et permet de donner à voir la poésie en train de se faire.