De Méliès à la 3D, l’évolution des effets spéciaux au cinéma

Dès 1896, soit un an après la naissance du cinématographe, Georges Méliès réalisa Escamotage d’une dame chez Robert Houdin. Inspiré par la prestidigitation, ce film n’en utilise pas le procédé pour faire disparaître une femme sur scène. C’est bien la machine cinématographique qui permet ce tour de magie. 

Cent ans plus tard, les années 1990 voient exploser le numérique et son utilisation dans les films. On parlerait presque de « films à effets spéciaux » comme d’un genre.

Par ailleurs, l’évolution du numérique contribue à rendre de plus en plus crédibles les images les plus improbables. Incrustation, surimpression, captation de mouvement, des dizaines de techniques ont fait l’Histoire des effets spéciaux au cinéma.

À l’aide d’extraits de films, d’images de tournage et de comparaisons entre différentes versions d’une même oeuvre nous mènerons donc une double réflexion : comment sont créés les effets, et quels effets sur le spectateur ?